On regrette parfois de ne pas être équipé d’un chauffage central, réputé plus confortable. Pourtant, les appareils de chauffage indépendants présentent un gros avantage : ils n’entraînent aucune déperdition énergétique et transforment 100% de l’électricité qu’ils consomment pour chauffer.
C’est également une solution qui permet de ne pas chauffer toutes les pièces, et notamment pas celles qui ne sont pas occupées à plein temps.
Il en existe de plusieurs types et à (presque) tous les prix… On fait le point sur chaque type, pour arrêter de faire l’autruche !
Les convecteurs électriques
Le principe de fonctionnement du convecteur électrique est simple, c’est celui d’une résistance électrique. L’air froid entre par le bas de l’appareil, est chauffé par la résistance et ressort par le dessus à travers sa grille.
Ultra-faciles à installer, ce sont les appareils les moins chers du marché et ils chauffent vite la pièce.
En revanche ce sont également les plus gourmands en énergie, et ils ont tendance à assécher l’air.
Ils coûtent entre 60 et 450 €, en fonction du modèle et de ses caractéristiques.
Les accumulateurs
Constitués de briques réfractaires à haute densité, les accumulateurs retiennent la chaleur. Par conséquent, ils permettent de consommer l’électricité pendant les heures creuses et de chauffer quand c’est nécessaire.
Les accumulateurs coûtent généralement entre 470 et 1400 €, en fonction de leur puissance et de leurs caractéristiques.
Les panneaux rayonnants
Les radiateurs à panneaux rayonnants ont progressivement supplanté les convecteurs électriques car leur diffusion de chaleur est plus agréable. Elle se fait en effet par rayonnement : l’appareil abrite une plaque et une résistance qui chauffe la plaque. Pour réchauffer la pièce, la chaleur de la plaque passe ensuite par la façade du radiateur, qui peut être une grille ou une protection en verre.
Côté budget, il faut compter entre 180 et 500 € pour un radiateur à panneau rayonnant.
Les radiateurs à inertie
Les radiateurs à inertie, appelés également radiateurs à chaleur douce, retiennent la chaleur et la restituent progressivement, d’où leur nom.
De façon schématique, une résistance électrique isolée est insérée dans le cœur de chauffe du radiateur qui peut être une matière sèche (fonte, aluminium, brique, stéatite, verre…) ou un fluide caloporteur.
Ce type d’appareil procure un confort optimum, tant au niveau de la qualité de l’air ( la résistance n’étant pas en contact direct avec l’air ) qu’au niveau de la répartition de la chaleur.
Suivant la nature du cœur de chauffe, la rapidité de restitution de la chaleur, la capacité d’inertie ou capacité d’accumulation seront plus ou moins importants.
Les radiateurs à inertie coûtent généralement entre 400 et 1200 €, les différences de prix s’expliquant par les différences de puissances et les caractéristiques spécifiques à chaque appareil.
